année scolaire 2009 - 2010.

— 24 décembre 1988, chambre de meadow greene, londres.

« Maman ? marmotta un petit garçon à la chevelure brune et à l'air ensommeillé. Pourquoi les histoires finissent toujours bien, à la fin ? » La jeune femme assise sur le lit de son fils, qui la regardait fixement, se redressa légèrement. Elle finit par sourire amusé et affectueux, un brin moqueuse. Elle ébouriffa gentiment les cheveux du petit garçon. « Parce que c'est mieux comme ça que le contraire, Meadow », répondit-elle en riant, tandis que le petit garçon affichait une moue insatisfaite. Elle se leva, se pencha pour embrasser une dernière fois son fils avant la nuit, puis tourna les talons. Un doigt sur l'interrupteur, elle observa l'enfant avec tendresse. « Bonne nuit, mon cœur. » Sans bruits, elle referma la porte, plongeant la pièce dans l'obscurité, et le petit garçon dans ses tempêtes intérieures.


— 13 janvier 2008, bureau du directeur de poudlard, écosse.

Le directeur, seul dans son bureau, faisait les cents pas depuis presque une demi-heure, sa robe de sorcier noire de jais volant énergiquement derrière lui. S'arrêtant de ci, de là, devant la cheminée, à côté de la fenêtre, son visage, qu'il peinait à garder impassible, trahissait une curiosité et une incertitude qu'il avait du mal à dissimuler. Au bout de près de quarante-cinq minutes de réflexions intenses et de débats intérieurs, il se laissa tomber à son bureau, posa ses mains à plat sur son la table et appuya son front dessus, son menton collé contre son torse.

Il occupait le poste de dirigeant de l’établissement depuis seulement deux ans et demi, et voilà qu’il était déjà confronté à un « problème » aussi étrange qu'inattendu. Mais qu’est-ce que ses homologues français, norvégiens et italiens avaient donc en tête ? N’avait-il pas suffisamment à faire avec ses huit cent propres élèves ? D’un autre côté, avoir accepter d’accueillir tous ces élèves étrangers était peut-être une bonne chose. Autant pour sa propre expérience en tant que directeur de Poudlard, que pour les élèves et leur apprentissage de la vie.

Mais il avait beau ne pas cesser de peser le pour et le contre de cette situation pour le moins exclusive, sa curiosité naturelle poussait son esprit à tendre vers une seule et même question : « Pourquoi ? » Pourquoi trois écoles de Magie, totalement indépendantes l’une de l’autre, décidaient brusquement de fermer leurs portes aux jeunes sorciers, les obligeant de ce fait à intégrer le plus prestigieux des collèges restant ? Et tous les trois en même temps, qui plus est.

Le directeur se souvenait encore de toutes les démarches qu'il avait fallut mettre au point, pour que l'organisation de Poudlard ne soit complètement perturbée. Il avait fallut apprendre aux Français, Norvégiens et Italiens l'anglais, leur préparer des salles communes dignes de celles des quatre maisons de Poudlard, déterminer où ils allaient manger, vérifier qu'ils avaient bien l'acquis nécessaire dans toutes les matières, etc. Ça avait été un début d'année difficile, pour le directeur. Oh oui, sacrément difficile. Mais en cette nouvelle année scolaire, tout va pour le mieux, la vie à Poudlard continue. Du moins, pour l'instant. Car toutes les histoires finissent forcément bien, puisque c'est mieux cela que le contraire, n'est-ce pas ?

© NOM.

« Maman ? » marmotta un petit garçon à la chevelure brune et à l'air ensommeillé. « Pourquoi les histoires finissent toujours bien, à la fin ? » La jeune femme assise sur le lit de son fils, qui la regardait fixement, se redressa légèrement. Elle finit par sourire amusé et affectueux, un brin moqueuse. Elle ébouriffa gentiment les cheveux du petit garçon. « Parce que c'est mieux comme ça que le contraire, Meadow » répondit-elle en riant, tandis que le petit garçon affichait une moue insatisfaite. Elle se leva, se pencha pour embrasser une dernière fois son fils avant la nuit, puis tourna les talons. Un doigt sur l'interrupteur, elle observa l'enfant avec tendresse. « Bonne nuit, mon cœur. » Sans bruits, elle referma la porte, plongeant la pièce dans l'obscurité, et le petit garçon dans ses tempêtes intérieures.
Le directeur, seul dans son bureau, faisait les cents pas depuis presque une demi-heure, sa robe de sorcier noire de jais voletant furieusement derrière lui. S'arrêtant de ci, de là, devant la cheminée, à côté de la fenêtre, son visage, qu'il peinait à garder impassible, trahissait une curiosité et une incertitude irrépressibles. Au bout de près de quarante-cinq minutes de réflexions intenses et de débats intérieurs, il se laissa tomber à son bureau, posa ses mains à plat sur son la table et appuya son front dessus, son menton collé contre son torse. Il occupait le poste de dirigeant de l’établissement depuis seulement deux ans et demi, et voilà qu’il était déjà confronté à un « problème » aussi étrange qu'inattendu. Mais qu’est-ce que ses homologues français, norvégiens et américains avaient donc en tête ? N’avait-il pas suffisamment à faire avec ses huit cent propres élèves ? D’un autre côté, avoir accepter d’accueillir tous ces élèves étrangers était peut-être une bonne chose. Autant pour sa propre expérience en tant que directeur de Poudlard, que pour les élèves et leur apprentissage de la vie. Mais il avait beau ne pas cesser de peser le pour et le contre de cette situation pour le moins exclusive, sa curiosité naturelle poussait son esprit à tendre vers une seule et même question : « Pourquoi ? » Pourquoi trois écoles de Magie, totalement indépendantes les unes des autres, décidaient brusquement de fermer leurs portes aux jeunes sorciers, les obligeant de ce fait à intégrer le plus prestigieux des collèges restant ? Et tous les trois en même temps, qui plus est. Le directeur se souvenait encore de toutes les démarches qu'il avait du faire, pour que l'organisation de Poudlard ne soit complètement perturbée. Il avait fallut apprendre aux Français, Norvégiens l'anglais, leur préparer des salles communes dignes de celles des quatre maisons de Poudlard, déterminer où ils allaient manger, vérifier qu'ils avaient bien l'acquis nécessaire dans toutes les matières, et tant d'autres choses. Ça avait été un début d'année difficile, pour le directeur. Oh oui, sacrément difficile. Mais en cette nouvelle année scolaire, tout va pour le mieux, la vie à Poudlard continue. Du moins, pour l'instant. Car toutes les histoires finissent forcément bien, puisque c'est mieux cela que le contraire - n'est-ce pas ?

Compléments au contexte.
Année scolaire deux mille soixante, deux mille soixante-et-un. La vie à Poudlard est tout simplement bouleversée. L'arrivée de tous ces étranges sorciers venus d'autres écoles a fait sensation auprès des jeunes anglais, c'est certain. Les réactions étaient multiples, les opinions partagées. La plupart prenaient la nouvelle avec scepticisme. Mais bien vite, les liens se créaient - amitié, rivalité, les pics se lançaient, les rendez-vous amoureux secrets se donnaient.